Le Salon des Voyages en Auvergne, premier grand salon dédié à l’univers du tourisme en plein centre de la France, ouvrira bientôt ses portes pour la première édition. Un salon festif et familial… Mais surtout hybride. Le concept repose sur la promotion de toutes les destinations en France et à l’étranger, mais aussi sur la mise en avant du territoire de proximité autour de l’Auvergne. Un challenge de taille !
Aujourd’hui Travel-Insight interroge Jessica Pommier, fondatrice du Salon des Voyages, pour en apprendre plus.
1 – Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
Je suis auvergnate, je suis littéralement née et j’ai grandi dans le monde du tourisme, un univers qui me passionne et dont j’explore les multiples facettes depuis toujours.
Mes grands-parents, fermiers producteurs de fromage St Nectaire, se sont lancés dans un camping à la ferme dans les années 1970 et mes parents ont repris l’hôtel de plein air à ma naissance. C’est devenu en 40 ans le numéro 1 en Auvergne, le premier 5 étoiles de la région, une belle affaire de 450 emplacements sur 13 hectares avec parc aquatique et lac artificiel, le tout construits en totale autonomie au fil des années. Nous avons vendu cette affaire familiale en 2021, à son apogée, au groupe de tourisme Sandaya.
En parallèle du développement de l’affaire familiale j’ai démarré ma carrière dans le brand content à la Walt Disney Company France dans le marketing du cinéma et en 2015 j’ai fait un virage à 360 en partant un an en tour du monde, en solo et en sac à dos. C’était avant l’ère Instagram.
Je documentais mon voyage avec des reportages vidéos pour enfants. J’ai ainsi lancé un blog nommé « Mes Ptits Bouts Du Monde » à la rencontre des enfants.
A mon retour, j’ai professionnalisé cette activité, cela faisait partie des premiers blogs professionnels et j’ai commencé à promouvoir les destinations et acteurs du tourisme. Avec un positionnement clair : mettre en valeur les pépites locales en France avec autant d’enthousiasme que le bout du monde. Valoriser le tourisme de proximité sans renier les richesses qu’apportent un voyage lointain.
Aujourd’hui une communauté de 80 000 passionnés continue de suivre mes aventures, j’ai posé mon sac à dos dans une cinquantaine de pays, mais le contenu a évolué en même temps que moi, je me suis mariée et suis devenue maman de deux petites filles. J’ai aujourd’hui 36 ans et œuvre au quotidien à la promotion du tourisme, je suis fondatrice et présidente de l’Association « Perpète Les Olivettes – Raconte nous un voyage » auprès des personnes âgées et organise de nombreux événements autour des voyages dans ma région avec l’association « Les Passeurs d’Aventure ».
En 2024, je fais le pari de lancer sur le marché français un nouveau Salon Des Voyages, positionné sur mon territoire en Auvergne. J’ai créé une nouvelle société dédiée à son organisation et souhaite installer cet événement comme un RDV annuel dans la région. La première édition aura lieu les 20-21 janvier 2024 au centre des congrès Polydome à Clermont-Ferrand.
2. Quelle est la mission et l’objectif du Salon des Voyages en Auvergne ?
Pourquoi lancer un nouveau Salon des en Auvergne ?
Pourquoi lancer un nouveau Salon des Voyages en Auvergne ? Tout simplement dans le but de proposer un salon ultra connecté qui mesure l’importance du digital dans le tourisme et donne la parole aux blogueurs des 4 coins de la France, ambassadeurs de leurs régions, et aujourd’hui source d’inspiration pour vacances futures. Ayant moi-même une casquette d’influenceuse voyage depuis 8 ans, je capitalise sur cet axe de communication et fais venir des confrères pour donner plusieurs conférences.
Mon objectif est également de créer un salon hybride qui met en lumière les initiatives locales tout autant que les voyages lointains : prouver que le dépaysement peut aussi être au RDV à côté de chez soi. C’est pour cette raison qu’un coup de projecteur particulier est mis sur l’Auvergne et les territoires adjacents.
Pourquoi en Auvergne ?
Car c’est un territoire en plein centre de la France, avec un fort potentiel de voyageurs. Ces derniers partent à l’international via les aéroports de Lyon ou Clermont-Ferrand avec escale à Paris. Étant positionnés au cœur de la France ils rayonnent également en étoile pour leurs séjours sur le territoire national, d’où l’intérêt pour les destinations françaises de cibler cette clientèle centrale.
Par ailleurs, il n’existe pas à l’heure actuelle de salon de tourisme similaire dans la région, avec un positionnement à la fois tourné vers le tourisme local et international. Il y a une vraie carte à jouer ici !
3- Quelles sont vos cibles actuelles et futures ?
J’ai la volonté de faire rencontrer les acteurs du tourisme et les voyageurs « nouvelle génération ». Avec une cible famille, plus jeune que les salons de tourisme actuels, et un cœur de cible femmes responsables des achats 30-50 ans. Un salon BtoC à taille humaine qui se veut convivial et festif.
4 – Comment se passent les préparatifs de cette 1ère édition ?
Une première édition c’est un sacré challenge et une course contre le temps !
Il faut, en même temps, faire connaître le salon, communiquer sur ses axes différentiants et convaincre tout de suite les exposants de donner leur chance à la nouvelle génération dans le tourisme ! J’entends parfois « on viendra en tant que visiteurs à la première édition pour voir si on expose l’an prochain, mais bravo, c’est génial ce vent de fraîcheur et de nouveauté dans le secteur ! ». Et je reconnais que c’est terriblement frustrant.
Je suis indépendante sur ce salon qui est géré en autonomie, et si je me suis lancée malgré la montagne de challenges sur un tel projet d’envergure, c’est que je crois plus que jamais au potentiel de ce salon ! Mais seule on ne fait rien, même avec une énergie et une volonté à toute épreuve déployée nuit et jour. Seule, je ne constitue pas un salon : c’est la force des exposants dès la première année qui fera son succès !
Je tiens à remercier tous les acteurs du tourisme pionniers du Salon des Voyages pour leur confiance, et les professionnels qui m’entourent pour me donner de la force. Pour eux c’est un challenge mais leur volonté de participer à un événement nouveau et tenter l’aventure est une preuve d’audace et de panache propre au secteur !
5- Pourquoi avoir choisi de collaborer avec Travel-Insight pour la gestion des relations presse ?
J’ai déjà collaboré avec l’agence en tant qu’influenceuse voyage et reconnais l’expertise de l’équipe. Au fil des années, j’ai vu Travel Insight s’imposer dans la sphère du tourisme jusqu’à devenir un acteur incontournable du secteur.
2 jeunes entrepreneurs à la base, Célia et Stan, nouvelle génération également, qui n’ont pas hésité à se lancer sur un marché déjà mature, avec une force de frappe digitale sans précédent. Une évolution ensuite dans plusieurs domaines d’expertises, comme les relations presse.
Un de mes premiers challenges est de faire connaître ce salon, d’être visible auprès des acteurs du tourisme, et le carnet d’adresses de Travel-Insight permet les mises en relation. Par ailleurs je suis basée en Auvergne, or beaucoup de clients potentiels sont en région parisienne, il me fallait une équipe de confiance pour porter ma voix là-bas et me représenter.
6- Quel serait le message que vous souhaiteriez communiquer auprès des journalistes ?
Le contexte touristique est en perpétuelle évolution et nous devons être à l’écoute des nouvelles tendances et besoins des voyageurs, tant en France qu’à l’international. Ce salon, c’est l’occasion de réconcilier un tourisme de proximité avec les envies d’ailleurs, tout en œuvrant pour un tourisme plus responsable.
7- Le mot de la fin ?
On m’a parfois dit que c’était « fou » de se lancer dans un nouveau salon, je pense que pour entreprendre, il faut parfois une dose d’inconscience.
Mais surtout une volonté et une énergie à toute épreuve.
Je ne demande aujourd’hui qu’à vérifier l’adage « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».
Acteurs du tourisme, si vous souhaitez prendre part à cette aventure, vous avez jusqu’au 20 novembre pour vous inscrire !